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A CERTAINES HEURES

Filet de pêche, broderie

work in progress

2017

« Au printemps, Tipasa est habité par les dieux et les dieux parlent dans le soleil et l’odeur des absinthes, la mer cuirassée d’argent, le ciel bleu écru, les ruines couvertes de fleurs et la lumière à gros bouillons dans les amas de pierres.

A certaines heures, la campagne est noire de soleil.

Les yeux tentent vainement de saisir autre chose que des gouttes de lumière et de couleurs qui tremblent au bord des cils. »

Extrait de "Noces", Albert Camus

A Certaines heures est un hommage à la fois à la lumière du sud et à A. Camus.

Camus était amoureux de son pays, son climat, son soleil. Celui-ci traverse tous ces écrits.

Dans l’Etranger, c’est lui qui fait appuyer Meursault sur la gachette. C’est lui qui est aveuglant et noir.

C’était donc comme une évidence de produire une œuvre qui faisait référence à cet auteur que j’aime particulièrement et qui a été décisif dans mon parcours en résidence.

Celle-ci, situé à Pérols (34) prenait place à proximité des étangs de l’or, où les pêcheurs étendent leurs savoirs-faire depuis plusieurs générations.

 

A certaines heures présente un lettrage qui fait référence au graff brodé sur une nasse récupérée, imbibé de soleil, qui sert à la pêche à l'anguille. Il s'agit ici de l'instinct compulsif de l'Homme de marquer son territoire sur la mer.

Le texte final sera : « A certaines heures, la mer est noire de soleil ».

Résidence d'artiste chez Le fil rouge

Pérol (34)

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